Notre technologie

En 1999, notre groupe de recherche à l'Université de Toronto s'est mis à examiner, sous l'autorité du Dr Andreas Mandelis, l'application de la radiométrie photothermique en domaine fréquentiel et de la luminescence modulée (FD-PTR et LUM), un examen qui met à contribution une technologie développée par le Centre for Advanced Diffusion Wave Technologies (CADIFT) à l'Université.

 

Lorsque la lumière laser se trouve projetée sur la dent, le système mesure le niveau de luminescence (ou LUM) et de chaleur (radiométrie photothermique ou PTR) que dégage la dent. La lumière laser interagit différemment avec les dents saines et les dents cariées. En faisant varier l'impulsion du faisceau laser, un profil de profondeur de la dent est créé pour permettre la détection d'une carie située aussi loin que 5 mm sous la surface de la dent et aussi petite que 50 microns de diamètre (20 fois plus petit qu'un millimètre).

Étant donné que la luminescence et la chaleur que dégagent les régions carieuses (déminéralisées) sont différentes de celles émises par des parties saines de la dent, et vu que les différences sont dues à la fois aux propriétés optiques et thermiques de la dent, la méthode offre un contraste exceptionnel entre les dents saines et déminéralisées, un contraste qui nous sert d'indicateur le plus sensible de caries.

La grande majorité des nouvelles technologies sur le marché aujourd'hui, ne portent que sur la luminescence qui se dégage de la dent. À l'inverse, le Canary System s'intéresse à la fois à la luminescence et à l'effet photothermique de la lumière laser sur la dent. En analysant la luminescence et le rayonnement thermique ou la chaleur, c'est-à-dire leur comportement réciproque, nous recueillons des informations très précises sur l'état de la dent.

Comme le signal change à mesure que des lésions se développent, la reminéralisation, à mesure qu'elle progresse, est indiquée de la même manière par le signal. La montée de la température sur la dent et dans la pulpe ne va pas au-delà de 1-2 degrés Celsius. Il n'y a ni altération des tissus ni aucun risque pour la sécurité comme ceux associés aux radiographies dentaires.